Une vie sans enfant ?

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Pas de clivage

Parce que ce thème est hautement sensible, j’aimerais d’abord préciser ma démarche avec cet article. J’ai un amour et une admiration sans faille pour mes parents, ma petite sœur et son compagnon parents eux-aussi de deux adorables choupinettes. De même pour tous les autres parents qui m’entourent de près ou de loin; Combien de fois ils m’entendent dire « mais vous êtes trop forts ! » ou « c’est trop beau ce que vous faites ». C’est pour moi une fonction tellement plus complexe que la médecine (et n’importe quel autre activité !) que je serai toujours une fervente admiratrice de leurs projets de vie.

Cependant depuis longtemps je ronge mon frein de vouloir exprimer mon non désir d’enfant. J’aimerais que ce non désir soit aussi admiré et non plus considéré comme quelque chose d’égoïste. Alors cet article est dédié aux personnes qui comme moi, ont toujours eu une réticence vis-à-vis de la maternité ou de la paternité.

Il n’y aucune volonté d’opposer ni de cliver ceux qui en ont avec ceux qui n’en ont pas. Ni de blesser ceux qui aimeraient en avoir mais ne le peuvent pas. Juste le désir de ramener un équilibre dans la vision et la représentation que l’on a dans notre société des uns et des autres. Parce que j’ai « subi » très longtemps ce poids de la différence et que mon petit doigt me dit que je ne suis pas la seule 😉.

Idées et réactions tenaces

En effet, c’est incroyable de constater que les idées et représentations sur la maternité ont la peau dure, encore en 2021. Oui parce que l’une des premières questions que l’on va poser à une femme de plus de 30/40/50 ans, c’est «  – Et vous, vous avez des enfants ? – Non – Ahh… ». Et vite, la personne se précipite pour changer de sujet. Je sais très bien de quoi je parle puisqu’il m’arrive à moi-même de poser ce type de questions. Et moi-même je réagis avec cette attitude de pitié qui n’a en fait aucun fondement si ce n’est des racines profondément ancrées en nous.  

En réalité, ce « aahhh… » exprime la gêne de l’autre qui se rend compte avoir mis les pieds sur un terrain parfois sensible. Personnellement il m’agace énormément ! Parce qu’il reste symptomatique du fait qu’encore maintenant, ne pas avoir d’enfant reste considéré comme quelque chose « en moins », un manque ou un vide dans la vie de quelqu’un.

C’est cela que je veux pointer du doigt : ce « ahhh… » qui de suite montre de l’étonnement, de la surprise face à une situation qui somme toutes, peut être considérée comme tout-à-fait normale. Ceci d’autant plus que le fait d’avoir des enfants ne suffit à prévenir de la solitude. En réalité, bon nombre de personnes ayant eu des enfants se retrouvent seules tout au long de leur vie. A l’inverse, bien d’autres n’en ayant pas eu sont entourées d’un réseau autrement plus dense et jusqu’à la fin de leur vie. Tout est possible. Alors pourquoi ce « ahhh.. » ? Changeons nos mentalités !

Question récurrente

Peut-être la question de la maternité est-elle plus marquée pour moi du fait d’un biais notable. Je pose en effet systématiquement la question des grossesses lorsque j’aborde les antécédents chez les patientes. Et à chaque fois j’ai peur d’être gênée lorsque la patiente en face de moi me dit non, pas de grossesse. Alors que je ne devrais pas être gênée !

Parfois, je perçois un léger malaise, d’autant plus marquant que la femme a dans la fin de trentaine ou la quarantaine, période « cruciale » en terme de fécondité… Est-ce que cette femme en souhaitait mais n’a pas pu en avoir ? Est-ce qu’elle n’en a jamais voulu mais a souffert de ne pas avoir eu l’image sociale de mère ?

Comment aborder le sujet en consultation ou même dans la vie de tous les jours sans braquer ni brusquer la personne ? Comment demander/recevoir l’information tout en respectant l’autre ? Personnellement je fais style de rien. Mais je ne suis pas franchement satisfaite de mon attitude.

Pour leur bien ?

J’aime les enfants, et notamment tous ceux qui m’entourent de près ou de loin. D’ailleurs j’apprécie énormément les consultations avec les petits au cabinet. Mais justement, c’est entre autre parce que je les aime que je n’en souhaite pas. Pour l’instant en tout cas. Parce que j’ai vu – dans le cadre du travail – des situations de vie difficiles et douloureuses aussi bien pour certains parents que certains enfants.

Un proche me faisait remarquer en me lisant que je pouvais difficilement dire « que c’est pour leur bien que je n’en veux pas ». Dans le sens où on ne peut pas savoir ce que pense un être humain qui n’existe pas. Parce que dans ce cas, quid de tous les humains qui ont souffert durant leur enfance par maltraitance, négligence voire pire ? Sans doute ont-ils souffert, c’est certain. Mais peut-être sont-ils tout-de-même heureux de vivre ? Et ne regrettent-ils finalement pas d’avoir été mis au monde ?

C’est tout un débat et cette remarque m’a fait beaucoup réfléchir ! Ça ne m’a pas pour autant fait reconsidérer la question en ce qui me concerne 😊.

Longue acceptation

Je pense avoir mis 4 ans pour me sortir cette idée de la tête que si je vieillissais sans enfant, je ne serais pas moins heureuse. Ni qu’il me « manquerait » quelque chose. Désormais je savoure l’idée de ne pas avoir d’enfants et surtout je suis fière de ne pas avoir cédé à la pression de la société. Car « enfin », en tant que femme médecin généraliste « je suis quand même censée avoir des gosses, non ?!». « C’est bizarre de voir plein d’enfants en consultation et de ne pas en avoir ?!» etc…

Probablement que cette acceptation a été en partie liée à la question de mon entourage personnel ces 10 dernières années. Entourée de couples avec deux voire trois enfants n’a pas le même impact sur une vie qu’être entourée de personnes pas forcément en couple et sans enfant dans l’entourage. L’acceptation est forcément plus aisée lorsque l’on se reconnaît dans les proches que l’on côtoie.

Personnellement, je pense que cette acceptation est devenue satisfaisante lorsque j’ai pu constater dans mon entourage suffisamment d’ami.e.s. et connaissances « non parents » et non plus seulement « parents ». Mes voyages et expériences en France et ailleurs m’ont permis de rencontrer beaucoup plus facilement des hommes et surtout des femmes parfois bien plus âgées n’ayant pas eu d’enfants. Ces personnes étaient et sont tout autant heureux.ses dans leurs vies et je leur remercie infiniment d’avoir abordé la question avec moi.

Culpabilité et agacement

Pourtant ce n’était pas du soulagement ni de la satisfaction que je ressentais il y a encore quelques années. Je ressentais de la culpabilité de ne pas en avoir envie. Ou bien la culpabilité d’en avoir envie pour « m’assurer » que je ne serais pas toute seule plus tard, une fois devenue âgée. Je ressentais en permanence une sorte de décalage. Car si oui j’étais émue, touchée  – et le suis toujours – face à ces petites têtes blondes, je n’avais pour autant pas du tout envie de m’en occuper ni de jouer avec.

Je ressentais de l’agacement à chaque fois que l’on me disait « t’inquiète tu es jeune, tu as le temps, tu ne sais pas ce que l’avenir te réserve, quand ce sont les nôtres, ce n’est pas pareil etc… » . Certes, j’entends que ce n’est pas la même chose et je suis persuadée que c’est vrai. Je suis convaincue que je pourrais avoir un ou deux enfants, que je les aimerais et ferais de mon mieux pour les élever. J’en serais certainement très fière également. Mais malgré cela, mon sentiment profond est que ce besoin de maternité ne me convient pas. En tout cas, pas pour l’instant.

Horloge biologique ou horloge sociétale ?

Par ailleurs, sachant que je ne veux pas d’enfant depuis toute petite, j’ai du mal à percevoir pourquoi à 40 ou 50 ans, j’aurais brutalement une envie de maternité. L’horloge biologique je n’y crois pas. Parce que si elle existait elle me titillerait à fond actuellement vu mon âge (bientôt 35) !!! Et je n’ai pas connaissance d’études scientifiques confirmant la réalité de ce concept. Par contre, qu’il y ait une horloge suggérée voire imposée par les représentations de la société me semble bien plus probable. Les enjeux politiques et économiques sont tellement importants… Ne s’agit-il pas d’une question de survie pour un état ?

D’où peut-être alors cette pression de la société sur nos épaules à nous tous.tes ? Cette pression qui représente partout, dans toutes les cultures, tous les pays, un modèle familial idéal ? Par les romances, le cinéma, la publicité. L’hymne à la famille me semble omniprésent. En revanche je ne vois point d’hymne au non désir d’enfant ! Comme si c’était mal de le crier haut et fort… Existe-t-il d’ailleurs un nom pour évoquer le non désir d’enfant ? Difficile dans ce cas de rendre idéal un concept qui n’a pas de mot dédié…

Accomplissement par la maternité ? Pas seulement !

Auparavant, je ressentais de la tristesse à cette idée que si je n’avais pas d’enfant, je ne serais jamais une femme « accomplie ». Et maintenant, je ne me pose même plus la question. Bien sûr que je suis une femme accomplie, et en plus selon mes normes et non celles des autres. Je pense que l’une de mes plus grandes satisfactions est celle d’avoir compris ce qui me rendait heureuse au quotidien ; exercer mon métier selon mes convictions (voir article « Les lundis matins...« ) . Mon autre forme d’accomplissement est je pense le réseau dense et riche des personnes qui m’entourent de près et de loin. Un entourage donc personnel, amical et familial autre que la maternité.

Finalement, j’en viens même régulièrement à me dire que parce que j’adore mon métier, je n’ai pas envie de le sacrifier pour satisfaire à un code sociétal. Parce que pour moi c’est plus qu’un métier, peut-être pas une passion mais quelque chose entre deux. Je n’ai donc pas envie d’infliger à d’éventuels enfants une solitude par mon absence que je reproduirais sans aucun doute de par mon engagement professionnel.

Cela paraît certainement délirant pour beaucoup, mais je préfère de loin terminer tard mes consultations, papoter avec mon équipe ou aller faire mes visites à domicile 🙃… Ceci est mon ressenti et c’est un ressenti comme un autre. Mais pourquoi serait-il mauvais ?

Un équilibre à trouver ?

Mes ami.e.s me font remarquer qu’il s’agit peut-être d’un équilibre à trouver pour concilier son travail que l’on adore et ses enfants que l’on aime. Je suis sûre qu’elles ont raison et qu’il s’agit d’une question d’organisation. « Quand on n’a pas le choix, on avance et généralement on s’en sort très bien ». C’est certain. Simplement, le non désir d’enfant cumulé au plaisir à exercer mon travail ont pour résultante le fait que je n’en ai pas pour l’instant 😇.

Alors un autre nouvel idéal SVP

Peut-on mettre en valeur cet idéal de non parentalité au même titre que l’idéal de maternité/paternité ? L’idée n’est absolument pas de comparer l’un et l’autre mais de les positionner tous deux comme idéaux possibles. De façon à ce que le symbole d’une vie réussie ne soit pas forcément la parentalité. De sorte que tout le monde se sente bien dans sa peau et à sa place avec son choix ou sa condition si des éléments extérieurs empêchaient la parentalité.

Car c’est cela que j’ai envie de revendiquer : le fait d’être heureuse même sans enfant, même à 35 ans. Et même lorsque j’aurai 45 ans et 65 et plus… J’ai envie que des humains, jeunes ou moins jeunes, qui ne veulent pas d’enfant ne soient plus sans cesse « repris » lorsqu’ils expriment ce « non désir d’enfant ». Et qu’ils puissent tout autant affirmer leur idéal de vie, sans enfant, s’ils le souhaitent. Et qu’on ne leur fasse pas croire que les gens sans enfant comme moi sont malheureux et n’ont pas un avenir enviable. Je souhaite qu’on arrête de dire que « c’est triste de ne pas avoir d’enfant ».

« Ce n’est plus comme avant », pas si sûre

J’insiste sur la nécessité de développer un autre idéal car beaucoup me disent « ce n’est plus comme avant », « les femmes seules et/ou sans enfant ne sont plus aussi mal vues qu’à l’époque ». Pourtant l’image de la femme idéale dans nos sociétés n’a pas complètement changé. Elle a peut-être un travail, elle est peut-être indépendante financièrement. Mais dans l’inconscient collectif et les représentations générales possibles que l’on peut voir dans les films, les romans, les publicités ; la femme idéale reste toujours celle qui devient épouse ou conjointe puis mère. Sans l’enfant, elle reste celle qui n’a pas « pu » par absence de compagnon ou par infertilité.

Je crois néanmoins que certaines croyances ont besoin de renouveau et qu’ajouter des nuances aux récits, aux histoires en faveur de couples ou de personnes seul.e.s et sans enfant nous apporterait énormément. D’ailleurs, maintenant que l’on parle surpopulation mondiale, ne serait-il pas temps d’y songer sérieusement ? Et ne serait-ce pas génial si enfin les adultes sans enfant étaient considérés tout autant que ceux avec enfants ? Avec joie et satisfaction et non pas tristesse, regret voire pitié de la part des gens qui les entourent ?

La famille autrement

Généralement on considère une famille comme la famille nucléaire, c’est-à-dire ce noyau « papa maman les enfants » puis viennent les grands-parents, les cousins… Peut-être existe-t-il aussi d’autres concepts de famille ? Peut-être que l’on peut aussi prendre soin de personnes qui ne font absolument pas partie de notre famille biologique ? Les personnes qui nous entourent au quotidien durant certaines périodes de vie – en colocation ou lors d’un voyage par exemple – font parfois figure de famille, même de façon temporaire… Quant à nos ami.e.s qui nous suivent tout au long de la vie, ne font-ils pas partie de la famille ?

Je crois et j’ai envie de montrer que ce qui fait la richesse d’une vie, c’est l’entourage au quotidien. Ce sont les relations que l’on construit tous les jours et avec tout le monde. Ce sont ces rencontres parfois géniales, parfois émouvantes, un peu partout qui si on les entretient nous suivent toute la vie. Je suis convaincue que de cette façon on ne se retrouve pas seul.e à la fin de sa vie. Ni lors des expériences douloureuses de deuil, de maladie, de difficultés professionnelles ou de séparations…

Je pense ainsi souvent aux familles de cœur. Ces personnes avec qui on a pu cheminer un temps dans notre vie. Bien sûr, cela est très personnel et je conçois que ce ne soit pas commun dans l’idée que l’on se fait de la famille. Cependant en ce qui me concerne, je garde des liens précieux avec de nombreuses personnes qui m’ont aidée, hébergée, soutenue lors de mes différents voyages et expériences en France ou outre-mer..

Pas de « Vieille femme à chat » 😝

A ce sujet, un podcast très intéressant à découvrir : Le Coeur Sur La Table. Podcast de Victoire Tuaillon et qui pose la question de la place de nos amitiés entre autres parmi nos amours. Amitiés bien souvent salvatrices en de nombreuses circonstances… Les épisodes 2 et 3 y évoquent le sujet en posant la question de la permanente suprématie des relations amoureuses sur les relations amicales.

Au final, j’ai le sentiment d’avoir créé de nouvelles familles autour de moi. Je vois cela comme des cercles, des réseaux de personnes sur qui je sais que je compte et qui savent qu’elles peuvent compter sur moi. Peut-être pas en toutes circonstances bien sûr, mais pour certaines à un instant « t ». Dans tous les cas grâce à elles, je me sens en sécurité. Je n’ai plus cette peur de « finir toute seule avec un chat » comme l’expression anglo-saxonne « crazy old cat lady » le définit très bien…

Alors pas de pression.

Ni maintenant ni plus tard. Pas de pression à avoir pour trouver absolument quelqu’un là maintenant tout de suite parce qu’après il sera trop tard pour « faire un enfant »… Car trop tard pour quoi si je ne souhaite pas d’enfant ? Ce constat est jouissif par le sentiment de liberté qu’il procure. Notamment par la liberté de pouvoir se mettre à fond dans des projets qui nous tiennent à cœur.

Je me rappelle avoir considéré mon projet de thèse comme un « bébé » pendant que toutes mes amies se mettaient à tomber enceinte les unes après les autres. Parce qu’il s’agissait d’une thèse d’envergure – en tout cas selon moi ! – et que j’y mettais une énergie folle, je considérais accoucher d’une thèse. L’idée d’avoir des projets successifs du même acabit me séduisait et me séduit toujours 😉.

Oui mais si vraiment désir d’enfant il y a ?

Alors je ne sais pas. Je ne peux pas témoigner de ce que je ne ressens pas 🤗 Mais je suis de tout cœur avec vous, parce que j’ai été un temps dans cette optique. Sujet à creuser !!! J’y reviendrai très probablement selon les retours que l’on me fait…

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

Bien sûr, je n’exclue absolument pas de changer d’avis sur la question, cela dépend de tellement de facteurs… L’idée n’est surtout pas d’être en permanence en réaction à la société. Si au fond de mon cœur, je réalise alors qu’un désir de maternité et de parentalité apparaît, parce qu’en compagnie d’une personne en qui j’ai confiance et qui permettrait une telle aventure, alors pourquoi pas ? Rien n’est immuable et ce serait tout aussi beau.

Et si ce désir de maternité apparaissait trop tard pour être réalisé ? Et bien je pense que j’accepterais bien plus facilement le fait que ce ne soit plus possible que si j’avais lutté des années durant à me persuader qu’un jour il faudrait que je m’y mette « comme tout le monde ». Je pense que je m’adapterai comme j’ai su m’adapter jusqu’à présent et que j’arriverai sans nul doute à déporter cette énergie sur un autre projet.

Et comme j’ai la chance d’être entourée de pleins d’enfants en bas âge, je pense que je ne vais pas m’ennuyer les années à venir en compagnie de ma famille ou de mes ami.e.s !!

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  1. Marion Thiefine says:

    Je découvre ton blog, tu traites bien de sujets passionnants! J’adore
    Bravo pour ce beau bébé 😉
    Je te rejoins sur beaucoup de points!
    De mon côté, j’étais médecin salariée ces derniers temps et la question des vacances scolaires prioritaires pour les personnes avec enfants ou d’une surcharge de travail pour les personnes sans enfants a fini par me hérisser le poil… Je n’ai pas la solution mais disons que les personnes sans enfants au travail sont considérés comme des personnes qui du coup n’ont pas d’impératifs en dehors du travail…
    A très bientôt Aude, au plaisir de te lire 🤗

    1. Merci Marion ! Et oui ce sujet soulève beaucoup de questions… Sans doute y a t il aussi beaucoup de réponses possibles… J’ai l’impression que le simple fait en tout cas d’évoquer ce type de réflexions permet d’avancer doucement. En permettant à beaucoup de s’interroger et de se questionner sur des évidences ancestrales qui peuvent (je l’espère) évoluer +++

  2. Sujet passionnant, et au combien d’actualité , merci de l’exprimer avec autant de transparence.
    J’ai bon espoir que pour les générations à venir (si elles prennent formes^^) ce type de réflexion n’aura plus lieu d’être.
    Sans la contrainte biologique, ni volonté comparaison, la question et le poids de l’absence d’enfant à 35ans est également ressenti dans la gente masculine.😉

    1. Merci Ness pour ce mot,
      Oui, il y a tellement à dire… Et bien sûr que le poids de ce type de décision n’est pas que pour les femmes mais pour les hommes aussi ++ Avec une tonalité différente sans doute.

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